Archives Journalières: 10 Mai 2010

Ça tire du dix mai dans tous les coins

Le dix avril dernier, à Zemmour j’ai pensé.
Hélas pour ma satire, il m’a trop devancé.
Vu que le chroniqueur pseudo-drôle a bavé,
déclarant des personnes pour lui trop colorées
délinquants par nature, à la drogue rivés
il n’est plus le chouchou de la jeunesse dorée.
Comme je n’aime pas tirer sur l’ambulance
je vais donc m’abstenir de rentrer dans la danse.
Vous ne saurez donc pas quelle était la fripouille
bête comme la gale et mauvaise comme la chtouille.

A part ça que trouve-t-on dans l’actu ce mois-ci ?
Un avion s’est crashé, avec dans sa carlingue
le patron populiste et son équipe aussi
polonais homophobe, rendant l’Europe dingue :
Tupolev Cent Cinquante, quatre-vingt-seize décomptes,
c’est vraiment regrettable, mais on n’a pas le compte!

Charles Pasqua également a été rattrapé
par les nombreux sujets qui l’ont fait déraper.
Mais pourquoi du sursis faut-il se contenter ?
Dans le genre justice je serais bien tenté :
A un titre posthume Alain Peyreffite juger
Pour crime de torture contre mes frères blessés
quand il était ministre à l’intérieur passé
La mort ne suffit pas, le poète l’a gagé.

Contre ceux qui l’agressent la terre s’est elle vengée ?
Envoyant un nuage bloquer les pires pollueurs.
Le volcan islandais y avez vous songé
a surtout dérangé les susdits avionneurs.
Si passé par ici, repassera par là,
Du grand volcan joly, n’en faisons tout un plat.
Et de l’hiver en mai on pourrait rigoler
Si au premier janvier on récoltait le blé !

Éric Besson encore reprend l’initiative
à cause d’un polygame une mesure hâtive,
lui enlever séant la nationalité!
A ce titre obligeant tous les amants de France
du pays tout entier seront bientôt jetés !
Et pourquoi mégoter, ajoutez-y l’engeance
des cocu(e)s accusé(e)s : complicité passive
pour n’avoir pas assez de positions lascives.
Vous verrez pour une fois, les gay(e)s seront des couples
acceptables à leurs yeux, ils se feront plus souples
pour nous virer avec, et rester seuls en lice.
Car les célibataires, étant aussi complices,
partiront avec nous. Il restera les vaches,
avec ceux exclusifs qui ont pour seule attache
la zoophilie vraie. J’aime autant m’en aller
car je ne juge pas, mais ça fait dégueuler.

Amis d’la poésie, n’oubliez surtout pas
que le dix juin prochain, Flyde devrait être là.
Vous mettre en appétit je me fais un devoir
Plus acide ou plus trash, avec l’été, faut voir!

Flyde