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Ça tire du dix sur Sarkozy et l’espionnage

Il était une fois un petit présidentiable, d’une petite république, qui rêvait de devenir président.  Un petit président cela va sans dire, mais à ce moment on ne le savait pas encore.  Il était shérif, chef de la police. Il n’était pas le chef des gendarmes, mais un jour il s’arrangerait pour les marier à la police.

La police qu’on aime bien

Il découvrit que quand on est le patron des policiers, on sait beaucoup de choses sur beaucoup de gens.

Et, par chance, dans ces gens là, certains étaient des collègues du petit présidentiable.  Autrement dit des concurrents, autrement dit des adversaires, pour ne pas dire des adversaires à abattre. Et quand on sait beaucoup de choses sur ses adversaires à abattre,  on peut leur tendre des pièges, ou bien déjouer les leurs et les faire tomber dedans. Des affaires apparaissaient, dans lesquelles il était une victime outragée, et d’autres dans lesquelles se faisaient piéger ses concurrents.

Lorsque le président qui l’avait nommé comprit qu’il avait fait une connerie, il était trop tard. Il savait  plein de choses sur plein de gens, et le petit présidentiable devint président.

Lorsqu’il fut installé et qu’il eût bien remercié ses amis avec les sous des électeurs, il se souvint de l’importance de l’Information. Il fusionna les services de renseignements, et nomma un copain à leur tête, pareil qu’à plein d’autres postes importants, pour que le nouveau chef des polices ne puisse pas lui faire le même coup. Et il garda l’habitude de surveiller tout le monde, et de faire des procès dès qu’il en avait envie. En plus avec son immunité, les autres ne pouvaient plus lui en faire, et il prétendait même que ses amis étaient aussi sous son immunité.

Il y avait de moins en moins de gens qui l’aimaient, mais il s’en fichait, parce que la peur avait remplacé l’enthousiasme des débuts. Il savait jouer sur la peur. Il pensait bien qu’entre ceux qui avaient peur de lui et ceux à qui il faisait croire qu’il les protégerait, tous lui obéiraient.

Mais qui c’est encore celle là?

Mais un jour un monde en papier et un vilain petit canard commencèrent à se plaindre que le président les espionnait, et que c’était pas juste. Les étrangers, surtout les américains qui avaient connu le Watergate, se dirent qu’on allait vérifier si le petit pays était une démocratie, ou une sarkocratie.

Et pendant ce temps là, les sujets du petit président espéraient qu’on arrêterait des les faire payer de plus en plus, et de les faire travailler… de plus en plus vieux. Le petit président allait-il avoir raison et réussir à continuer à manipuler son petit pays?….

Ça vous a plu, mon histoire? Ou c’est nul et triste? Mais ouf! Heureusement tout est imaginaire, voyez à quoi on a échappé! La suite au prochain numéro, dans un an et demie au plus tard.

La mini comptine du jour :

Sarko, la France c’est pas Neuilly

Réformer c’est changer, en mieux sauf pour celui

dont l’oreille n’entend que les conseils  de  qui

se fichent des classes moyennes, défendent leurs baronnies.

Plutôt qu’organiser la mondialisation,

il préfère sur les gens, les médias, faire pression

pour déprimer et eux, et  la population.

Ce dont on a besoin, liberté et espoir,

nous redynamiser, pas nous prendre pour des poires

on l’aura bien plus tard, si ainsi va l’histoire.

Vous n’êtes pas d’accord : Le débat est ouvert!

Allez, au dix!

Flyde